Syndrome de congestion pelvienne

Définition

Le syndrome de congestion pelvienne (SCP) n’a pas de définition officielle. La pathologie est encore en cours de discussion sémantique, anatomique et physiopathologique[i]. Le terme même de SCP est discuté et celui de troubles veineux pelviens pourrait lui être préféré pour englober toutes les variantes possibles.

Mon rôle n’est pas de proposer une définition. Je vais juste reprendre les définitions qui me paraissent les plus pertinentes et qui se complètent entre elles.

Le manuel MSD définit le syndrome de congestion pelvienne comme une douleur chronique (depuis plus de six mois) présente dans la région du bassin (pelvis), provoquée par une accumulation de sang dans les veines du pelvis, lesquelles se sont élargies et sont devenues tortueuses[ii].

De son côté, le consensus interdisciplinaire transatlantique VEIN-TERM a défini le syndrome de congestion pelvienne comme étant un ensemble : « de symptômes chroniques pouvant inclure des douleurs pelviennes, une lourdeur périnéale, une miction impérieuse et des douleurs post-coïtales, causés par un reflux des veines ovariennes et/ou pelviennes et/ou par une obstruction, et qui peuvent être associés à des varices vulvaires, périnéales et/ou des membres inférieurs[iii] ».

L’Association du syndrome de congestion pelvienne propose cette définition : « Le syndrome de congestion pelvienne est une pathologie douloureuse résultant d’une insuffisance veineuse pelvienne chronique et entrainant des varices du périnée et des jambes ». L’association précise : « Le diagnostic est posé devant l’association de signes évocateurs et la présence en imagerie de reflux veineux (veine circulant à contresens), de varices pelviennes et de communications veineuses anormales ».

Le Dr Quentin Sénéchal, radiologue interventionnel et membre du comité scientifique de L'Association du syndrome de congestion pelvienne explique au magazine Magicmaman que le SCP est une pathologie veineuse qui prend son origine dans l’inversion du flux d’une veine ovarienne ou pelvienne, ce qui entraine un reflux et une stagnation du sang dans le bas du corps. Cette stagnation est responsable de varices abdominales, pelviennes et parfois des membres inférieurs. En temps normal, le sang remonte vers le cœur. Dans le cas du SCP, il descend vers le pelvis. Cette accumulation de sang dans les varices pelviennes provoque alors une inflammation, qui peut être à l’origine de fortes douleurs[iv].

Regardons maintenant un peu plus ce qu’est une varice et comment les varices pelviennes surviennent. Une varice est une dilatation anormale d’une veine. L’Hôpital américain de Paris définit les varices pelviennes comme étant des « des dilatations veineuses des veines génitales (utérus, ovaires) et/ou développées à partir des veines drainant les autres viscères pelviens ou la paroi pelvienne[v]. ». De la même manière que les varices des membres inférieurs, les varices pelviennes résulteraient d’une combinaison d’éléments à savoir une dysfonction des valvules veineuses, une altération, notamment dilatation, des parois veineuses, une inversion de la circulation sanguine et une stagnation sanguine[vi].  Stagnation qui favorise ensuite l’inflammation, laquelle altère davantage les vaisseaux sanguins[vii]. Différents facteurs peuvent expliquer la survenue de varices et du SCP, sur lesquels l’on reviendra ensuite. Notons déjà que l’insuffisance veineuse pelvienne n'est pas la seule explication à la survenue d’un SCP dans la mesure où les varices pelviennes sont le plus souvent asymptomatiques.

Le Dr Charles Mastier, intervenu lors du webinaire « Tout savoir sur les varices pelviennes » organisé le 20 juin 2023 par Embolyon, propose ainsi une vision plus large, qui englobe les différentes situations possibles[viii]. Il explique que tout part d’une dilatation des veines du pelvis à cause :

  • Soit d’une dilatation et un reflux des veines gonadiques ou iliaques internes, par exemple pendant et après les grossesses, avec du sang qui stagne dans le pelvis au lieu de remonter vers le cœur.
  • Soit d’un obstacle au retour veineux, congénital ou acquis :

On retrouve ici le syndrome de Nutcraker dit aussi syndrome de casse-noisette, défini comme la compression de la veine rénale gauche dans la pince aorto-mésentérique pour sa forme antérieure, ou la compression de la veine rénale gauche entre l’aorte et le rachis pour sa forme postérieure et exceptionnellement comme la survenue de ces deux phénomènes simultanément dans la forme combinée survenant sur duplication de la veine rénale gauche[ix].

Le syndrome de Cockett, appelé aussi syndrome de May-Thurner, défini comme la compression de la veine iliaque commune gauche par l’artère iliaque primitive droite contre les vertèbres lombaires.

Ce peut être aussi des compressions par des tumeurs ou encore des veines occluses à la suite de thromboses ou de variantes anatomiques.

Ici il faut comprendre que lorsqu’une veine est comprimée, pour une raison ou une autre, le sang est dévié ailleurs, ce qui peut créer un embouteillage, des blocages et une stagnation veineuse ailleurs.

Le Dr Charles Mastier explique qu’une fois que les varices sont apparues, ces veines non fonctionnelles ont trois modes d’expression :

  • Les varices asymptomatiques, ce qui représenterait 70% des cas. Si les varices ne sont ici pas douloureuses c’est que la pression n’est pas très importante, que le sang trouve une sortie vers le cœur, et qu’ainsi le sang ne stagne pas dans le pelvis.
  • Les varices périnéales et/ou des membres inférieurs. Ici le sang va trouver une porte de sortie à cause de la pression dans le pelvis, mais vers le bas, périnée et/ou les jambes au lieu de remonter vers le cœur. On retrouvera ici des varices vulvaires, des varices face postérieure des cuisses, des varices sur la racine interne des cuisses, des varices des jambes …
  • Le syndrome de congestion pelvienne étant le troisième mode d’expression des varices pelviennes. Ici, il n’y a pas de sortie significative, le sang stagne dans le pelvis sans remonter efficacement vers le cœur et l’on retrouvera une pression veineuse constante dans le pelvis à l’origine de lourdeur, pesanteur et douleurs chroniques. Cela peut avoir des formes assez atypiques et des formes assez aigues. On pourra aussi retrouver des varices périnéales, des varices vulvaires, des varices fessières, et des varices des membres inférieurs.

On ne parle donc de syndrome de congestion pelvienne que lorsque les varices pelviennes provoquent un reflux et une stagnation du sang et des douleurs chroniques. La seule présence de varices pelviennes, souvent asymptomatiques, ne permet pas d’évoquer un syndrome de congestion pelvienne.

Par ailleurs, dans la littérature scientifique, le terme troubles veineux pelviens est préféré car il englobe aussi bien le syndrome de congestion pelvienne, que le syndrome de Cockett et le syndrome de Nutcraker[x].

On comprend jusqu’ici qu’il n’y a donc pas encore de définition officielle du SCP mais que cela se précise de plus en plus. Pour aller plus loin, le rapport du groupe de travail international réuni par the American Vein & Lymphatic Society, publié le 30 janvier 2021, tente une classification des troubles veineux pelviens afin de bien faire la distinction entre les situations différentes possibles : The Symptoms-Varices-Pathophysiology classification of pelvic venous disorders: A report of the American Vein & Lymphatic Society International Working Group on Pelvic Venous Disorders[xi].

Avant d’évoquer concrètement les symptômes possibles, je vous propose en fin d'article un échantillon d’images pour illustrer mon propos. Visualiser la vascularisation pelvienne permet de mieux comprendre ce qu’il se passe et la manifestation des symptômes.

Pour aller plus loin, je vous invite à lire les informations réunies par l’Association du syndrome de congestion pelvienne et à regarder les différents schémas proposés ici.

Si vous préférez les vidéos, je vous conseille celle-ci en 3D : Vascularisation des organes pelviens féminins (14 minutes).

Zoom sur les symptômes possibles

Les symptômes vont varier d’une femme à l’autre, en fonction notamment des atteintes. Voici toutefois une liste des symptômes possibles[xii] :

  • Douleur pelvienne chronique (depuis plus de six mois),
  • Sensation de pesanteur et de lourdeur pelvienne, pouvant irradier dans les cuisses,
  • Douleur accentuée en fin de journée,
  • Douleur accentuée par la position debout ou assise prolongée,
  • Douleur qui peut être accentuée autour de l’ovulation, la semaine précédant les règles et les premiers jours de règles,
  • Douleurs pendant ou après les rapports sexuels, en particulier après la pénétration et/ou un orgasme (dyspareunie),
  • Abdomen gonflé,
  • Ballonnements, troubles digestifs et troubles du transit (constipation, diarrhée ou alternance des deux) pouvant faire penser à un syndrome de l’intestin irritable ou à une colopathie fonctionnelle,
  • Douleurs au rectum pouvant être accentuées à la défécation,
  • Hémorroïdes,
  • Envie pressante et fréquente d’uriner avec ou sans douleurs urinaires, symptômes pouvant faire penser à une infection urinaire ou à une cystite interstitielle (inflammation de la vessie sans cause infectieuse),
  • Présence de sang dans les selles ou dans les urines,
  • Jambes lourdes et/ou douleurs des membres inférieurs « qui surviennent plutôt le soir pouvant être ressenties comme des sensations de gêne ou de fatigue, parfois lancinantes et difficiles[xiii]»,
  • Impatientes des jambes,
  • Démangeaisons,
  • Douleurs lombaires, autour du sacrum, dans les fesses,
  • Douleurs autour du vagin et de la vulve (varices vulvaires),
  • Douleurs de type neuropathique[xiv]: brûlures, picotements, engourdissements, démangeaisons, décharges électriques. Cela peut faire penser à une sciatique, une pudendalgie, une cruralgie, une vestibulodynie, une vulvodynie … du fait de l’irritation ou de la compression des nerfs avoisinants.
  • Douleurs articulaires dans le bassin et les hanches[xv],
  • Fatigue physique en fin de journée ou fatigue chronique,
  • Fort impact psychologique pouvant conduire à de l’anxiété et/ou à une dépression,
  • Impact possible sur la vie sociale, la vie de couple et la vie professionnelle.

L’aggravation des douleurs au fur et à mesure de la journée, en position debout ou assise prolongée, est une caractéristique essentielle du syndrome de congestion pelvienne. Si cet horaire veineux est un bon indicateur pour mettre sur la piste d’un SCP, il n’est toutefois pas systématique. De plus, à certaines périodes du cycle (périodes ovulatoire, prémenstruelle et menstruelle), et pour différentes raisons (pathologies associées ; hypersensibilité pelvienne ; période de canicule …), la douleur peut s’avérer constante.

S’agissant de la douleur en elle-même, une douleur plutôt sourde, avec lourdeur et pesanteur, est souvent décrite, même s’il est possible de ressentir des douleurs aigues.

 On comprend également avec cette liste de symptômes que les manifestations cliniques du syndrome de congestion pelvienne sont très variées et non spécifiques. Cela veut dire qu’il est important de consulter pour ne pas passer à côté d’un autre diagnostic et cela explique en partie le long parcours d’errance médicale que beaucoup de personnes connaissent.

Un score devrait être mis en place prochainement afin d’orienter les professionnels de santé vers un SCP en cas de douleur pelvienne chronique, d’autant plus qu’on estime aujourd’hui que jusqu’à 30 % de femmes pourraient être touchées par un syndrome de congestion pelvienne[xvi].

Causes et facteurs de risque

Partie à retrouver dans mon ebook dont la sortie est prévue en 2024.

Diagnostic

Aujourd’hui, le diagnostic passe avant tout par un interrogatoire et un examen clinique couplés à une IRM pelvienne et à un échodoppler abdomino-pelvien[lx].

Pour avoir des recommandations de professionnels compétents pour le bilan d’imagerie, je vous invite à contacter l’Association du syndrome de congestion pelvienne.

Interrogatoire et examen clinique

Le diagnostic est évoqué à l’interrogatoire et à l’examen clinique conduisant le médecin traitant ou le gynécologue à vous orienter chez un médecin vasculaire.  

Des varices visibles sur les jambes associées à des symptômes de congestion pelvienne doivent notamment alerter les professionnels de santé, de même qu’une aggravation des douleurs pelviennes en fin de journée, en position debout ou assise prolongées.

Un diagnostic d’endométriose, d’adénomyose, de fibromes utérins, de syndrome des ovaires polykystiques … occasionnant également des douleurs pelviennes et lombaires, ne doit pas systématique écarter l’intérêt de poursuivre le bilan car certaines personnes peuvent cumuler plusieurs pathologies.

Un bilan d’imagerie sera ensuite nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Bilan d’imagerie

L’échographie endovaginale peut être réalisée en première intention mais elle doit être réalisée par un radiologue qui connait les varices pelviennes au risque de passer à côté.

L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) est autrement l’examen de référence et présente l’avantage de ne pas être invasif. Là encore le ou la radiologue doit savoir trouver des varices pelviennes.

Si ces examens révèlent des varices pelviennes symptomatiques, ils devront être complétés par un échodoppler des membres inférieurs et par un échodoppler abdomino-pelvien. En effet, l’écho-doppler est un examen qui vise à observer la circulation du sang dans certains vaisseaux du corps. Il associe l’échographie, qui permet de visualiser les vaisseaux, à une fonction doppler, qui permet d’observer les conditions d’écoulement du sang dans ces vaisseaux. Ces examens permettront de savoir si les varices refluent ou non.

D’autres examens, notamment un angioscanner ou une phlébographie, pourront ensuite vous être proposés en fonction de votre situation.

Le bilan servira aussi à déterminer l’étiologie des varices pelviennes et les facteurs favorisants. Il permettra notamment de déterminer s’il y a un reflux des varices pelviennes, une compression (syndrome de Nutcraker, syndrome de Cockett, tumeur …) ou une occlusion (thrombose d’une veine).

Il ne faut pas hésiter à faire relire les examens en cas de doute, soit par un autre angiologue ou radiologue soit sur le site Deuxième avis[lxi].

La prise en charge médicale du SCP fait l'objet d'un autre article à retrouver sur mon site. Je prépare autrement pour 2024 un ebook sur les pistes pour soulager naturellement le SCP. Les outils proposés seront parfaitement complémentaire de la prise en charge médicale et endovasculaire éventuelle.

 

Infographie du Dr Quentin Sénéchal pour Le Parisien

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0755498219301538

Pour en savoir plus

Association du syndrome de congestion pelvienne

Live organisée par l'Association endométriose et douleurs neuro qui a reçue Anne Naji

Association Nutcracker France

Groupes Facebook : « Congestion pelvienne , varices pelviennes , varices membres inférieurs » et « Syndrome de Nutcracker "Juste entre femmes" »

Références

[i] Maratto S, Khilnani NM, Winokur RS. Clinical Presentation, Patient Assessment, Anatomy, Pathophysiology, and Imaging of Pelvic Venous Disease. Semin Intervent Radiol. 2021 Jun;38(2):233-238. doi: 10.1055/s-0041-1729745. Epub 2021 Jun 3. PMID: 34108811; PMCID: PMC8175105.

Borghi C, Dell'Atti L. Pelvic congestion syndrome: the current state of the literature. Arch Gynecol Obstet. 2016 Feb;293(2):291-301. doi: 10.1007/s00404-015-3895-7. Epub 2015 Sep 24. PMID: 26404449.

[ii] https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-de-la-femme/troubles-menstruels-et-anomalies-du-saignement-vaginal/syndrome-de-congestion-pelvienne

[iii] Eklof B, Perrin M, Delis KT, Rutherford RB, Gloviczki P; American Venous Forum; European Venous Forum; International Union of Phlebology; American College of Phlebology; International Union of Angiology. Updated terminology of chronic venous disorders: the VEIN-TERM transatlantic interdisciplinary consensus document. J Vasc Surg. 2009 Feb;49(2):498-501. doi: 10.1016/j.jvs.2008.09.014. PMID: 19216970.

[iv] https://www.magicmaman.com/syndrome-de-congestion-pelvienne-maladie-meconnue-souvent-confondue-avec-l-endometriose,3690972.asp

[v] https://www.american-hospital.org/pathologie/les-varices-pelviennes-de-la-femme

[vi] Phillips D, Deipolyi AR, Hesketh RL, Midia M, Oklu R. Pelvic congestion syndrome: etiology of pain, diagnosis, and clinical management. J Vasc Interv Radiol. 2014 May;25(5):725-33. doi: 10.1016/j.jvir.2014.01.030. PMID: 24745902.

[vii] Bałabuszek K, Toborek M, Pietura R. Comprehensive overview of the venous disorder known as pelvic congestion syndrome. Ann Med. 2022 Dec;54(1):22-36. doi: 10.1080/07853890.2021.2014556. PMID: 34935563; PMCID: PMC8725876.

[viii] https://www.youtube.com/watch?v=bc1LuJSZgt4

[ix] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2542451321002509?via%3Dihub

[x] Rezaei-Kalantari K, Fahrni G, Rotzinger DC, Qanadli SD. Insights into pelvic venous disorders. Front Cardiovasc Med. 2023 Jan 19;10:1102063. doi: 10.3389/fcvm.2023.1102063. PMID: 36742076; PMCID: PMC9892065.

[xi] Meissner MH, Khilnani NM, Labropoulos N, Gasparis AP, Gibson K, Greiner M, Learman LA, Atashroo D, Lurie F, Passman MA, Basile A, Lazarshvilli Z, Lohr J, Kim MD, Nicolini PH, Pabon-Ramos WM, Rosenblatt M. The Symptoms-Varices-Pathophysiology classification of pelvic venous disorders: A report of the American Vein & Lymphatic Society International Working Group on Pelvic Venous Disorders. J Vasc Surg Venous Lymphat Disord. 2021 May;9(3):568-584. doi: 10.1016/j.jvsv.2020.12.084. Epub 2021 Jan 30. PMID: 33529720.

[xii] Bałabuszek K, Toborek M, Pietura R. Comprehensive overview of the venous disorder known as pelvic congestion syndrome. Ann Med. 2022 Dec;54(1):22-36. doi: 10.1080/07853890.2021.2014556. PMID: 34935563; PMCID: PMC8725876.

[xiii] https://www.info-congestionpelvienne.fr/definition-et-symptomes

[xiv] Rodolphe Benoit Levy, Congestion veineuse et Ostéopathie - Varices pelviennes et Ostéopathie : https://www.osteopatheaparis.fr/specialites-2/uro-gynecologie/congestion-veineuse-pelvienne-syndrome-de-congestion-pelvienne/

Berthelot JM, Douane F, Ploteau S, Le Goff B, Darrieutort-Laffite C. Venous congestion as a central mechanism of radiculopathies. Joint Bone Spine. 2022 Mar;89(2):105291. doi: 10.1016/j.jbspin.2021.105291. Epub 2021 Oct 12. PMID: 34653602.

[xv] Dr Ahmad CHAMATAN, Les Varices Pelviennes de la femme et le syndrome de congestion pelvienne, La lettre de la clinique de Flandre et Villette, janvier 2022.

[xvi] Bałabuszek K, Toborek M, Pietura R. Comprehensive overview of the venous disorder known as pelvic congestion syndrome. Ann Med. 2022 Dec;54(1):22-36. doi: 10.1080/07853890.2021.2014556. PMID: 34935563; PMCID: PMC8725876.

[lix] Phillips D, Deipolyi AR, Hesketh RL, Midia M, Oklu R. Pelvic congestion syndrome: etiology of pain, diagnosis, and clinical management. J Vasc Interv Radiol. 2014 May;25(5):725-33. doi: 10.1016/j.jvir.2014.01.030. PMID: 24745902.

Bałabuszek K, Toborek M, Pietura R. Comprehensive overview of the venous disorder known as pelvic congestion syndrome. Ann Med. 2022 Dec;54(1):22-36. doi: 10.1080/07853890.2021.2014556. PMID: 34935563; PMCID: PMC8725876.

Lastowiecka-Moras, E. Standing and sitting postures at work and symptoms of venous insufficiency—results from questionnaires and a Doppler ultrasound study. Int. J. Occup. Saf. Ergon. 2020, 1–7.

Sisto T, Reunanen A, Laurikka J, Impivaara O, Heliövaara M, Knekt P, Aromaa A. Prevalence and risk factors of varicose veins in lower extremities: mini-Finland health survey. Eur J Surg. 1995 Jun;161(6):405-14. PMID: 7548376.

Laurikka JO, Sisto T, Tarkka MR, Auvinen O, Hakama M. Risk indicators for varicose veins in forty- to sixty-year-olds in the Tampere varicose vein study. World J Surg. 2002 Jun;26(6):648-51. doi: 10.1007/s00268-001-0283-1. Epub 2002 Mar 1. PMID: 12053212.

[lx] Tout ce que vous devez savoir sur les « varices pelviennes » ! – Embolyon, Dr Charles Mastier, 20 juin 2023, Meredith Santé.

[lxi] https://www.deuxiemeavis.fr/pathologie/syndrome-de-congestion-pelvienne